Domaine d’activité

voici les principaux domaines d’activités du docteur Harlicot Jean philippe Gynécologue au CHU de Rennes.

  • Chirurgie Fonctionnelle
  • Chirurgie ambulatoire
  • Bilans urodynamiques
  • Colposcopie
  • Suivi de grossesse
  • Réparation mutilations sexuelles féminines
  • Gynécologie médicale
  • Expertise médicale

 

lien vers les « serments  » professionnels

 

 

Qu’est-ce qu’une colposcopie ?

Cancer du col de l'utérus
C’est l’examen qui permet de réaliser la biopsie du col de l’utérus

La biopsie est l’examen-clé du diagnostic des cancers du col de l’utérus. Si un examen clinique (ou un frottis) laisse suspecter la présence d’une lésion du col utérin, le médecin va, en effet, procéder au prélèvement d’un petit échantillon de tissu au niveau de la zone anormale. Les cellules contenues dans cet échantillon seront examinées au microscope afin de déterminer si elles sont de nature cancéreuse ou non.

Pour faciliter le prélèvement d’un échantillon de tissu suspect au niveau du vagin et du col utérin, le médecin utilise un instrument nommé colposcope. Il s’agit d’une sorte de loupe qui grossit l’image de la muqueuse vaginale et autorise ainsi une observation précise des zones suspectées d’abriter une lésion précancéreuse ou cancéreuse. L’utilisation de cet instrument est couplée à l’application de réactifs colorés qui permettent de révéler les zones lésées de la muqueuse.

Les prélèvements sont réalisés à l’aide de petites pinces. La sensation est désagréable sans être réellement douloureuse.

Et ensuite, quels résultats ? Les échantillons de tissus prélevés sont examinés au microscope afin de déterminer s’il s’agit de lésions précancéreuses (dysplasies), d’un carcinome in situ (cancer localisé et très superficiel) ou d’un cancer du col.

Dans ce dernier cas, d’autres examens seront pratiqués pour connaître le degré d’extension de la maladie, en particulier des examens d’imagerie médicale (Echographie IRM et scanner).

 

information en vue de réalisation du Bilan urodynamique

Le bilan urodynamique

Votre médecin vous a prescrit un bilan urodynamique. C’est un examen simple et courant, souvent prescrit en cas de fuites urinaires, d’envies trop fréquentes d’uriner, de difficultés à vider sa vessie ou de descente d’organes (prolapsus).

 Pourquoi cet examen ?

Le bilan urodynamique a pour but d’étudier le fonctionnement habituel de votre système urinaire. Il permet de mieux comprendre le trouble urinaire qui motive votre consultation et d’aider le praticien à définir le traitement (médical ou chirurgical) le plus approprié à votre cas.

Comment se déroule-t-il ?

Le bilan urodynamique est un examen réalisé en consultation. Aucune anesthésie n’est nécessaire. C’est un examen parfois inconfortable, mais rarement douloureux, qui dure moins d’une heure.

Cet examen comporte plusieurs étapes :

  • la débitmétrie s’intéresse au volume d’urines émises et à la puissance du jet. Elle permet également d’apprécier le résidu post-mictionnel. Pour cet examen, vous êtes assise sur un siège spécial et vous devez uriner le plus «normalement» possible (sans forcer, ni vous retenir) dans un réceptacle relié à un ordinateur. L’examen se poursuit en position gynécologique. Un examen clinique périnéal précède la mise en place d’une sonde urinaire de petit calibre afin de remplir la vessie (avec du liquide) et de mesurer les pressions. Le matériel utilisé est stérile, à usage unique, et il est miniaturisé, de telle sorte que sa mise en place est pratiquement indolore et ne gêne pas la suite de l’examen. Parfois, des particularités anatomiques rendent plus difficile, donc plus sensible, le passage de la sonde urinaire ;
  • la cystomanométrie mesure les variations de pression dans votre vessie lors de son remplissage et de sa vidange. Il s’agit d’un acte non douloureux mais pouvant être désagréable, pour certaines patientes :
    • la pression de clôture (encore appelée profilométrie urétrale), réalisée lors du retrait de la sonde précédemment placée dans la vessie, mesure les variations de pression tout au long de l’urètre (canal reliant la vessie à l’extérieur) et permet notamment d’évaluer l’activité du sphincter, le muscle qui vous permet de retenir vos urines,
    • enfin, l’étude du seuil de fuites (VLPP), il vous sera demandé de pousser et de tousser afin de déterminer le niveau de pression abdominale le plus bas pour lequel apparaissent des fuites. L’analyse de l’ensemble des courbes obtenues sur ordinateur permet de préciser le mécanisme des troubles urinaires dont vous souffrez.

bilan-uro-dynamique

 

Ce que vous devez faire ?

  • Avant l’examen
    Pour réaliser un bilan urodynamique, il n’est pas nécessaire d’être à jeun. Il n’est pas non plus nécessaire de boire abondamment car vous devez vous présenter à l’examen avec une envie normale d’uriner. Une vérification de la stérilité des urines est souvent réalisée à l’aide de bandelette ou en laboratoire. L’existence d’une infection urinairecontre-indique la pratique de l’exploration urodynamique.
  • Le jour de l’examen
    Un traitement antibiotique de couverture doit être pris le matin. Veuillez vous munir des examens complémentaires dont vous disposez éventuellement [échographie, urographie intraveineuse (UIV), compte-rendu de cystoscopie, compte-rendu(s) opératoire(s), IRM] et du questionnaire que vous aurez préalablement complété chez vous.
  • Après l’examen
    Il est conseillé de boire 1,5 à 2 l d’eau les jours qui suivent, de manière à «laver» l’urètre et la vessie et limiter ainsi le risque d’infection. Vous pouvez par ailleurs reprendre une activité habituelle immédiatement.

Ce qu’il faut savoir

Lors de la pose de la sonde urinaire, des germes peuvent parfois accompagner le passage de la sonde et entraîner une infection urinaire qu’il faut savoir prévenir ou dépister. C’est la raison pour laquelle il vous est conseillé de boire suffisamment après l’examen. Dans certains cas, un antibiotique pourra vous être prescrit à titre préventif. Il est parfaitement normal d’éprouver un certain inconfort transitoire après un bilan urodynamique. En cas de persistance de cet inconfort plus de 48 heures ou en présence d’autres symptômes comme des douleurs anormales, des brûlures, un besoin trop fréquent d’uriner ou de la fièvre, n’hésite pas à en parler à votre médecin qui prendra en charge une éventuelle infection.

9 réflexions sur “Domaine d’activité

  1. Bernard

    Bonjour, je me suis fais poser les implants essure en avril 2014 et au bout d un an perte de sang parfois rouge vif pendant mes rapports, j ai fait pas mal d examen et on m a rien trouvée, le gynécologue que j ai vu, m a juste dit qu il y avait un ressort qui était près de ma cavité utérine, est ce que cela peut-être ça ?

    1. bonjour difficile de répondre comme cela sans voir le dossier.
      théoriquement les essure n’ont aucunes actions sur le cycle (augmentation ou baisse des règles)
      le plus simple est revoir votre médecin pour lui demander des explications ou un deuxième avis
      je ne vois que cela
      cdt
      jph

  2. BLERIOT

    Bonjour Docteur
    Implantée depuis mai 2016 , ma santé s’est détériorée depuis Août 2016 : inflammation du côlon , grosse fatigue générale, céphâlées au quotidien , chute de cheveux et douleurs lombaires / cervicales .Depuis l’annonce vendredi dernier , par les médias , d’une action en justice contre le laboratoire Bayer , je comprends mieux l’origine de mes maux .Beaucoup de femme portant ces implants Essure presentent les mêtes symptômes. Je suis infirmière et me demande si nous ne faisons pas une allergie aux métaux lourds .N’y aurait -il pas un problème dans la composition de ces implants ? Nous avons besoin de l’aide des médecins pour nous permettre de connaître l’origine de tous ces effets indésirables. En attendant , je me rapproche de mon gynécologue afin de retirer au plus vite ces implants .
    Cordialement

    1. La vague médiatique qui déferle sur la méthode Essure génère inévitablement un certain nombre de questions et d’inquiétudes pour nos patientes.

      Le groupe de travail « Essure » constitué au sein du CNGOF avec la SCGP, dont les objectifs sont de mener une réflexion sur la formation à la pose mais aussi sur la tolérance de ces implants, s’est réuni la semaine passée au cours des Journées de Montpellier.

      Il nous a semblé utile de rédiger deux lettre d’information à destinée des patientes, afin de répondre aux inquiétudes qui pourraient émerger dans ce contexte. La première lettre concerne les patientes qui ont déjà bénéficié de cette technique, la seconde concerne les patientes pour lesquelles cette méthode de contraception définitive est envisagée.

      Lettre patiente avec dispositif Essure

      Lettre patiente interressée par le dispositif Essure

      Nous espérons que ces documents répondent à vos attentes et restons à votre disposition pour de plus amples informations

      Très cordialement,

      Bernard Hédon (Président)
      Israël Nisand (Président élu)
      Olivier Graesslin (Sécrétaire général)
      Le groupe de travail « Essure »

      1. GAILLARD Florence

        Bonjour Docteur, j’ai aussi été implantée en 2009 à Rennes Hôpital Sud et je n’ai jamais reçu de courrier comme vous le dites…. depuis 2010 de multiples ennuis de santé avec examens divers à la clef et rien donc je comprends que le corps médical se dise que depuis la déferlante médiatique c’est à peine croyable mais comment expliquer que moi même (et bien d’autres) ont la plupart des mêmes symptômes ?!
        Personnellement depuis cette médiatisation je me dis enfin que je ne suis pas hyponcondriaque et que je ne suis pas folle !
        Je suis venue pour la dernière fois en consultation à l’hôpital sud il y a plus de deux ans et la gynéco qui me suit et m’a opéré m’a gentiment dit que vu que je n’avais plus de prise de médicaments il serait plus simple de juste consulter mon médecin traitant afin de désengorger le planning des rdv gynéco….. J’hésite donc à demander à la revoir
        J’espère juste que les mentalités changeront et je rajouterai tout de même que je ne mets pas tout sur le dos des implants mais….. Merci de m’avoir lu et dans l’attente d’un éventuel courrier !
        Cordialement.
        Florence.

      2. Bonjour madame, les courriers ne sont pas envoyés systématiquement aux patientes mais sont donnés en cas de demande d’explication. Je vous encourage donc à venir cs votre gyneco poseur en cas de problème suspecté. Difficile de dire davantage sur un forum ouvert. Cdt dr harlicot

  3. Mia56

    Bonjour Docteur,
    Après des années passées entre les mains de différents médecins: traumato, dermato, labo etc…mon médecin traitant a fini par m’envoyer sur les roses.
    Le second médecin a qui j’ai osé demandé une prescription pour un ASP m’a aussi envoyé sur les roses dans un 1er temps mais fini par me la prescrire….enfin depuis 10 ans.
    Résultat : un implant a migré dans l’utérus . Vous n’imaginez pas les douleurs ….
    ASP dù 22 décembre 2016.
    Merci à vous de m’avoir lu.
    Meilleurs Vœux 2017
    Cordialement

    1. Madame
      Votre témoignage est intéressant et très « actuel » quand on voit les réactions de la presse sur les éventuelles complications des procédés essure .
      C’est vrai que classiquement on nous apprend qu’un petit objet comme l’essure ou un stérilet n’est pas responsable de douleur dans l’utérus ,mais en Medecine il faut parfois faire évoluer les idées en tout cas bien écouter les plaintes des patients , se sont eux qui sont les premiers experts dans leurs maladies…
      Je vous conseille de revoir un Gyneco poseur d’essure pour évoquer et discuter votre cas personnel.
      Bon courage et bonne année 2017
      Dr Harlicot

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