Calcul mental…

Un porte-conteneurs émet la même quantité de soufre que 50 millions de voitures. Les vingt plus grands cargos polluent à eux seuls plus que toutes les voitures de la planète. Et soixante mille navires sillonnent les océans du globe toute l’année. La pollution, c’est d’abord et avant tout le mondialisme qui la génère.

Quand j’ai commencé à m’aimer charlie chaplin

« Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris que la douleur et la peine émotionnelles sont des signaux m’avertissant que je vivais à l’encontre de ma propre vérité.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle L’authenticité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris combien je pouvais offenser quelqu’un en essayant de lui imposer mes désirs tout en sachant que ce n’était pas le bon moment et que cette personne n’était pas disposée à cela. Et même quand cette personne n’était autre que moi-même.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle Le respect.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai arrêté de rêver d’une autre vie et j’ai pu voir que tout ce qui m’entourait m’invitait à grandir.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle La maturité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris que j’étais toujours au bon endroit au bon moment.

Et j’ai compris que tout ce qui se passe est juste.

À partir de là, j’ai connu une paix profonde.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle La confiance en soi.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai rejetté tout ce qui n’était pas sain pour moi :

la nourriture, les gens, les choses, les situations, tout ce qui me tirait vers le bas et m’écartait de moi même.

Au début j’appelais cela de l’ « égoïsme sain »,

Mais aujourd’hui, je sais que cela s’appelle L’amour de soi.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai arrêté de toujours vouloir avoir raison,

et dès lors je me suis moins trompé.

Aujourd’hui, j’ai compris que cela s’appelle L’humilité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai cessé de vivre dans le passé et de m’inquiéter pour mon avenir.

Maintenant je me concentre sur mon présent, là où tout prend place. Ainsi je vis chaque jour pleinement et j’appelle cela L’apaisement.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai reconnu que mon esprit pouvait me rendre malade.

J’avais dès lors appelé au secours les forces du cœur que mon esprit a accueilli comme un partenaire de valeur.

Aujourd’hui j’appelle ce lien La sagesse du cœur.

Nous n’avons nul besoin de craindre les discussions, les conflits et les problèmes avec nous-mêmes et avec d’autres puisque même les étoiles se télescopent parfois et créent de nouveaux mondes.

Aujourd’hui je sais, cela s’appelle La Vie. » 💖

Charlie Chaplin / écrit par Kim McMillen

Jean francois revel nous manque à tou s tes…

Le sexe des mots

Jean-François Revel commente la féminisation des mots :

Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue,?une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes??
Absurde!
Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante». On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.
J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française??». Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique: faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes.

—————
Cette chronique est présente dans le recueil d’éditoriaux Fin du siècle des ombres (1999, Fayard).

agua de mars superbe

É pau, é pedra, é o fim do caminho É um resto de toco, é um pouco sozinho É um caco de vidro, é a vida, é o sol É a noite, é a morte, é o laço, é o anzol É peroba do campo, é o nó da madeira Caingá, candeia, é o Matita Pereira É madeira de vento, tombo da ribanceira É o mistério profundo, é o queira ou não queira É o vento ventando, é o fim da ladeira É a viga, é o vão, festa da cumueira É a chuva chovendo, é conversa ribeira Das águas de março, é o fim da canseira É o pé, é o chão, é a marcha estradeira Passarinho na mão, pedra de atiradeira É uma ave no céu, é uma ave no chão É um regato, é uma fonte, é um pedaço de pão É o fundo do poço, é o fim do caminho No rosto, o desgosto, é um pouco sozinho É um estrepe, é um prego, é uma ponta, é um ponto É um pingo pingando, é uma conta, é um conto É um peixe, é um gesto, é uma prata brilhando É a luz da manhã, é o tijolo chegando É a lenha, é o dia, é o fim da picada É a garrafa de cana, o estilhaço na estrada É o projeto da casa, é o corpo na cama É o carro enguiçado, é a lama, é a lama É um passo, é uma ponte, é um sapo, é uma rã É um resto de mato, na luz da manhã São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração É uma cobra, é um pau, é João, é José É um espinho na mão, é um corte no pé São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração É pau, é pedra, é o fim do caminho É um resto de toco, é um pouco sozinho É um passo, é uma ponte, é um sapo, é uma rã É um belo horizonte, é uma febre terçã São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração Au, edra, im, minho Esto, oco, ouco, inho Aco, idro, ida, ol, oite, orte, aço, zol São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração

 

une des vidéo

Vu d’Espagne. La France pionnière de la chirurgie réparatrice du clitoris article courrier international

20150829_172024

Publié le 

Pierre Foldès dans une salle d’opération à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, le 13 décembre 2005. Photo / LISSAC / BSIP / AFP
Pierre Foldès dans une salle d’opération à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, le 13 décembre 2005. Photo / LISSAC / BSIP / AFP

À l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, El País salue les initiatives menées en France pour aider les victimes à se reconstruire.

“Marie-Claire se souvient parfaitement du jour où on lui a amputé ce qu’elle appelle ‘la féminité’. Un village en Côte d’Ivoire, une porte fermée. Et elle, petite fille de 9 ans un peu perdue, qui se demandait pourquoi toutes les autres pleuraient. La porte s’est ouverte. Trois femmes l’ont poussée au sol et l’ont maintenue immobile, pendant qu’une quatrième a excisé son clitoris avec un couteau – une humiliation foudroyante et insupportable. […] Sans parler du sang, des bandages, de la confusion et de la paralysie.” Interrogée par le quotidien espagnol El País, Kakpotia Marie-Claire Moraldo, aujourd’hui âgée de 36 ans, s’en souvient, mais sur le coup “elle n’a rien compris”.

Elle vit depuis quelques années à Bordeaux, où elle a fondé l’association Les Orchidées rouges pour venir en aide à d’autres femmes qui ont subi une mutilation génitale. La France accueillerait 125 000 victimes d’après les estimations de plusieurs organismes et au moins 200 millions de femmes et de filles subiraient ce type de violences partout dans le monde, d’après l’Unicef.

Une “renaissance”

“Des douleurs chroniques, des complications à l’accouchement et parfois de l’incontinence et des fistules. Les effets de cette mutilation sont souvent terribles”, décrit au journal espagnol Pierre Foldès. L’urologue français est l’inventeur d’une technique chirurgicale réparatrice. Depuis le début des années 1980, il a opéré plus de 6 000 femmes et formé près de 200 confrères à travers le monde. Le praticien a également cofondé le centre Women Safe, à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, qui apporte “un soutien sanitaire, social, psychologique et juridique aux survivantes de violences de toutes sortes”.

Pour El País, c’est l’une des preuves que l’Hexagone est un “pionnier dans ce domaine”. D’autant que l’intervention est “prise en charge par le système de santé publique depuis 2004”, un “cas” qui a longtemps été unique en Europe” puisque seule la Belgique a fait le même choix en 2009.

Pour Kakpotia Marie-Claire Moraldo, qui a opté pour une reconstruction du clitoris, comme pour beaucoup d’autres victimes, “il s’agissait d’une renaissance”. Mais comme le dit Pierre Foldès, “la vraie révolution, c’est qu’ici la femme exprime sa douleur et abandonne l’état d’esprit d’une victime. Ce n’est pas moi qui les répare, ce sont elles qui se reconstruisent.”