Calcul mental…

Un porte-conteneurs émet la même quantité de soufre que 50 millions de voitures. Les vingt plus grands cargos polluent à eux seuls plus que toutes les voitures de la planète. Et soixante mille navires sillonnent les océans du globe toute l’année. La pollution, c’est d’abord et avant tout le mondialisme qui la génère.

Quand j’ai commencé à m’aimer charlie chaplin

« Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris que la douleur et la peine émotionnelles sont des signaux m’avertissant que je vivais à l’encontre de ma propre vérité.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle L’authenticité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris combien je pouvais offenser quelqu’un en essayant de lui imposer mes désirs tout en sachant que ce n’était pas le bon moment et que cette personne n’était pas disposée à cela. Et même quand cette personne n’était autre que moi-même.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle Le respect.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai arrêté de rêver d’une autre vie et j’ai pu voir que tout ce qui m’entourait m’invitait à grandir.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle La maturité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai compris que j’étais toujours au bon endroit au bon moment.

Et j’ai compris que tout ce qui se passe est juste.

À partir de là, j’ai connu une paix profonde.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle La confiance en soi.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai rejetté tout ce qui n’était pas sain pour moi :

la nourriture, les gens, les choses, les situations, tout ce qui me tirait vers le bas et m’écartait de moi même.

Au début j’appelais cela de l’ « égoïsme sain »,

Mais aujourd’hui, je sais que cela s’appelle L’amour de soi.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai arrêté de toujours vouloir avoir raison,

et dès lors je me suis moins trompé.

Aujourd’hui, j’ai compris que cela s’appelle L’humilité.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai cessé de vivre dans le passé et de m’inquiéter pour mon avenir.

Maintenant je me concentre sur mon présent, là où tout prend place. Ainsi je vis chaque jour pleinement et j’appelle cela L’apaisement.

Quand j’ai commencé à m’aimer

j’ai reconnu que mon esprit pouvait me rendre malade.

J’avais dès lors appelé au secours les forces du cœur que mon esprit a accueilli comme un partenaire de valeur.

Aujourd’hui j’appelle ce lien La sagesse du cœur.

Nous n’avons nul besoin de craindre les discussions, les conflits et les problèmes avec nous-mêmes et avec d’autres puisque même les étoiles se télescopent parfois et créent de nouveaux mondes.

Aujourd’hui je sais, cela s’appelle La Vie. » 💖

Charlie Chaplin / écrit par Kim McMillen

Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace Code is Law – On Liberty in Cyberspace

Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace
Code is Law – On Liberty in Cyberspace

Lawrence Lessig – janvier 2000 – Harvard Magazine
(Traduction Framalang : Barbidule, Siltaar, Goofy, Don Rico)

À chaque époque son institution de contrôle, sa menace pour les libertés. Nos Pères Fondateurs craignaient la puissance émergente du gouvernement fédéral ; la constitution américaine fut écrite pour répondre à cette crainte. John Stuart Mill s’inquiétait du contrôle par les normes sociales dans l’Angleterre du 19e siècle ; il écrivit son livre De la Liberté en réaction à ce contrôle. Au 20e siècle, de nombreux progressistes se sont émus des injustices du marché. En réponse furent élaborés réformes du marché, et filets de sécurité.

Nous sommes à l’âge du cyberespace. Il possède lui aussi son propre régulateur, qui lui aussi menace les libertés. Mais, qu’il s’agisse d’une autorisation qu’il nous concède ou d’une conquête qu’on lui arrache, nous sommes tellement obnubilés par l’idée que la liberté est intimement liée à celle de gouvernement que nous ne voyons pas la régulation qui s’opère dans ce nouvel espace, ni la menace qu’elle fait peser sur les libertés.

Ce régulateur, c’est le code : le logiciel et le matériel qui font du cyberespace ce qu’il est. Ce code, ou cette architecture, définit la manière dont nous vivons le cyberespace. Il détermine s’il est facile ou non de protéger sa vie privée, ou de censurer la parole. Il détermine si l’accès à l’information est global ou sectorisé. Il a un impact sur qui peut voir quoi, ou sur ce qui est surveillé. Lorsqu’on commence à comprendre la nature de ce code, on se rend compte que, d’une myriade de manières, le code du cyberespace régule.

Cette régulation est en train de changer. Le code du cyberespace aussi. Et à mesure que ce code change, il en va de même pour la nature du cyberespace. Le cyberespace est un lieu qui protège l’anonymat, la liberté d’expression et l’autonomie des individus, il est en train de devenir un lieu qui rend l’anonymat plus difficile, l’expression moins libre et fait de l’autonomie individuelle l’apanage des seuls experts.

Mon objectif, dans ce court article, est de faire comprendre cette régulation, et de montrer en quoi elle est en train de changer. Car si nous ne comprenons pas en quoi le cyberespace peut intégrer, ou supplanter, certaines valeurs de nos traditions constitutionnelles, nous perdrons le contrôle de ces valeurs. La loi du cyberespace – le code – les supplantera.

Ce que contrôle le code
Le code élémentaire d’Internet est constitué d’un ensemble de protocoles appelé TCP/IP. Ces protocoles permettent l’échange de données entre réseaux interconnectés. Ces échanges se produisent sans que les réseaux aient connaissance du contenu des données, et sans qu’ils sachent qui est réellement l’expéditeur de tel ou tel bloc de données. Ce code est donc neutre à l’égard des données, et ignore tout de l’utilisateur.

Ces spécificités du TCP/IP ont des conséquences sur la régulabilité des activités sur Internet. Elles rendent la régulation des comportements difficile. Dans la mesure où il est difficile d’identifier les internautes, il devient très difficile d’associer un comportement à un individu particulier. Et dans la mesure où il est difficile d’identifier le type de données qui sont envoyées, il devient très difficile de réguler l’échange d’un certain type de données. Ces spécificités de l’architecture d’Internet signifient que les gouvernements sont relativement restreints dans leur capacité à réguler les activités sur le Net.

Dans certains contextes, et pour certaines personnes, cette irrégulabilité est un bienfait. C’est cette caractéristique du Net, par exemple, qui protège la liberté d’expression. Elle code l’équivalent d’un Premier amendement dans l’architecture même du cyberespace, car elle complique, pour un gouvernement ou une institution puissante, la possibilité de surveiller qui dit quoi et quand. Des informations en provenance de Bosnie ou du Timor Oriental peuvent circuler librement d’un bout à l’autre de la planète car le Net empêche les gouvernements de ces pays de contrôler la manière dont circule l’information. Le Net les en empêche du fait de son architecture même.

Mais dans d’autres contextes, et du point de vue d’autres personnes, ce caractère incontrôlable n’est pas une qualité. Prenez par exemple le gouvernement allemand, confronté aux discours nazis, ou le gouvernement américain, face à la pédo-pornographie. Dans ces situations, l’architecture empêche également tout contrôle, mais ici cette irrégulabilité est considérée comme une tare.

Et il ne s’agit pas seulement des discours nazis et de pornographie enfantine. Les principaux besoins de régulation concerneront le commerce en ligne : quand l’architecture ne permet pas de transactions sécurisées, quand elle permet de masquer facilement la source d’interférences, quand elle facilite la distribution de copies illégales de logiciels ou de musique. Dans ces contextes, le caractère incontrôlable du Net n’est pas considéré comme une qualité par les commerçants, et freinera le développement du commerce.

Que peut-on y faire ?

Nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’y a rien à faire : l’irrégulabilité d’Internet est définitive. Il n’est rien que nous puissions faire pour y remédier. Aussi longtemps qu’il existera, Internet restera un espace incontrôlable. C’est dans sa nature même.

Mais rien n’est plus dangereux pour l’avenir de la liberté dans le cyberespace que de croire la liberté garantie par le code. Car le code n’est pas figé. L’architecture du cyberespace n’est pas définitive. L’irrégulabilité est une conséquence du code, mais le code peut changer. D’autres architectures peuvent être superposées aux protocoles de base TCP/IP, et ces nouvelles couches peuvent rendre l’usage du Net fondamentalement contrôlable. Le commerce est en train de construire une architecture de ce type. Le gouvernement peut y aider. Les deux réunis peuvent transformer la nature même du Net. Il le peuvent, et le font.

D’autres architectures
Ce qui rend le Net incontrôlable, c’est qu’il est difficile d’y savoir qui est qui, et difficile de connaître la nature des informations qui y sont échangées. Ces deux caractéristiques sont en train de changer : premièrement, on voit émerger des architectures destinées à faciliter l’identification de l’utilisateur, ou permettant, plus généralement, de garantir la véracité de certaines informations le concernant (qu’il est majeur, que c’est un homme, qu’il est américain, qu’il est avocat). Deuxièmement, des architectures permettant de qualifier les contenus (pornographie, discours violent, discours raciste, discours politique) ont été conçues, et sont déployées en ce moment-même. Ces deux évolutions sont développées sans mandat du gouvernement ; et utilisées conjointement elles mèneraient à un degré de contrôle extraordinaire sur toute activité en ligne. Conjointement, elles pourraient renverser l’irrégulabilité du Net.

Tout dépendrait de la manière dont elles seraient conçues. Les architectures ne sont pas binaires. Il ne s’agit pas juste de choisir entre développer une architecture permettant l’identification ou l’évaluation, ou non. Ce que permet une architecture, et la manière dont elle limite les contrôles, sont des choix. Et en fonction de ces choix, c’est bien plus que la régulabilité qui est en jeu.

Prenons tout d’abord les architectures d’identification, ou de certification. Il existe de nombreuses architectures de certification dans le monde réel. Le permis de conduire, par exemple. Lorsque la police vous arrête et vous demande vos papiers, ils demandent un certificat montrant que vous êtes autorisé à conduire. Ce certificat contient votre nom, votre sexe, votre âge, votre domicile. Toutes ces informations sont nécessaires car il n’existe aucun autre moyen simple pour établir un lien entre le permis et la personne. Vous devez divulguer ces éléments vous concernant afin de certifier que vous êtes le titulaire légitime du permis.

Mais dans le cyberespace, la certification pourrait être ajustée beaucoup plus finement. Si un site est réservé aux adultes, il serait possible – en utilisant des technologies de certification – de certifier que vous êtes un adulte, sans avoir à révéler qui vous êtes ou d’où vous venez. La technologie pourrait permettre de certifier certains faits vous concernant, tout en gardant d’autres faits confidentiels. La technologie dans le cyberespace pourrait fonctionner selon une logique de « moindre révélation », ce qui n’est pas possible dans la réalité.

Là encore, tout dépendrait de la manière dont elle a été conçue. Mais il n’est pas dit que les choses iront dans ce sens. Il existe d’autres architectures en développement, de type « une seule carte pour tout ». Dans ces architectures, il n’est plus possible de limiter simplement ce qui est révélé par un certificat. Si sur un certificat figure votre nom, votre adresse, votre âge, votre nationalité, ainsi que le fait que vous êtes avocat, et si devez prouver que vous êtes avocat, cette architecture certifierait non seulement votre profession, mais également tous les autres éléments vous concernant qui sont contenus dans le certificat. Dans la logique de cette architecture, plus il y a d’informations, mieux c’est. Rien ne permet aux individus de faire le choix du moins.

La différence entre ces deux conceptions est que l’une garantit la vie privée, alors que l’autre non. La première inscrit le respect de la vie privée au cœur de l’architecture d’identification, en laissant un choix clair à l’utilisateur sur ce qu’il veut révéler ; la seconde néglige cette valeur.

Ainsi, le fait que l’architecture de certification qui se construit respecte ou non la vie privée dépend des choix de ceux qui codent. Leurs choix dépendent des incitations qu’ils reçoivent. S’il n’existe aucune incitation à protéger la vie privée – si la demande n’existe pas sur le marché, et que la loi est muette – alors le code ne le fera pas.

L’identification n’est qu’un exemple parmi d’autres. Prenons-en un deuxième, concernant la confidentialité des informations personnelles. RealJukebox est une technologie permettant de copier un CD de musique sur un ordinateur, ou de de télécharger de la musique sur le Net pour la stocker sur un disque dur. Il est apparu en octobre que le système était un peu trop curieux : il inspectait discrètement le disque dur de l’utilisateur, puis transférait à l’entreprise le fruit de ses recherches. Tout ceci en secret, bien entendu : RealNetworks n’avait prévenu personne que son produit collectait et transférait des données personnelles. Quand cet espionnage a été découvert, l’entreprise a tout d’abord tenté de justifier cette pratique (en avançant qu’aucune donnée personnelle n’était conservée), mais elle a fini par revenir à la raison, et a promis de ne plus recueillir ces données.

Ce problème est dû, une fois de plus, à l’architecture. Il n’est pas facile de dire qui espionne quoi, dans le cyberespace. Bien que le problème puisse être corrigé au niveau de l’architecture (en faisant appel à la technologie P3P, par exemple), voici un cas pour lequel la loi est préférable. Si les données personnelles étaient reconnues comme propriété de l’individu, alors leur collecte sans consentement exprès s’apparenterait à du vol.

Dans toutes ces circonstances, les architectures viendront garantir nos valeurs traditionnelles – ou pas. À chaque fois, des décisions seront prises afin de parvenir à une architecture d’Internet respectueuse de ces valeurs et conforme à la loi. Les choix concernant le code et le droit sont des choix de valeurs.

Une question de valeurs
Si c’est le code qui détermine nos valeurs, ne devons-nous pas intervenir dans le choix de ce code ? Devons-nous nous préoccuper de la manière dont les valeurs émergent ici ?

En d’autres temps, cette question aurait semblé incongrue. La démocratie consiste à surveiller et altérer les pouvoirs qui affectent nos valeurs fondamentales, ou comme je le disais au début, les contrôles qui affectent la liberté. En d’autres temps, nous aurions dit « Bien sûr que cela nous concerne. Bien sûr que nous avons un rôle à jouer. »

Mais nous vivons à une époque de scepticisme à l’égard de la démocratie. Notre époque est obsédée par la non-intervention. Laissons Internet se développer comme les codeurs l’entendent, voilà l’opinion générale. Laissons l’État en dehors de ça.

Ce point de vue est compréhensible, vu la nature des interventions étatiques. Vu leurs défauts, il semble préférable d’écarter purement et simplement l’État. Mais c’est une tentation dangereuse, en particulier aujourd’hui.

Ce n’est pas entre régulation et absence de régulation que nous avons à choisir. Le code régule. Il implémente – ou non – un certain nombre de valeurs. Il garantit certaines libertés, ou les empêche. Il protège la vie privée, ou promeut la surveillance. Des gens décident comment le code va se comporter. Des gens l’écrivent. La question n’est donc pas de savoir qui décidera de la manière dont le cyberespace est régulé : ce seront les codeurs. La seule question est de savoir si nous aurons collectivement un rôle dans leur choix – et donc dans la manière dont ces valeurs sont garanties – ou si nous laisserons aux codeurs le soin de choisir nos valeurs à notre place.

Car c’est une évidence : quand l’État se retire, la place ne reste pas vide. Les intérêts privés ont des objectifs qu’ils vont poursuivre. En appuyant sur le bouton anti-Étatique, on ne se téléporte pas au Paradis. Quand les intérêts gouvernementaux sont écartés, d’autres intérêts les remplacent. Les connaissons-nous ? Sommes-nous sûrs qu’ils sont meilleurs ?

Notre première réaction devrait être l’hésitation. Il est opportun de commencer par laisser le marché se développer. Mais, tout comme la Constitution contrôle et limite l’action du Congrès, les valeurs constitutionnelles devraient contrôler et limiter l’action du marché. Nous devrions examiner l’architecture du cyberespace de la même manière que nous examinons le fonctionnement de nos institutions.

Si nous ne le faisons pas, ou si nous n’apprenons pas à le faire, la pertinence de notre tradition constitutionnelle va décliner. Tout comme notre engagement autour de valeurs fondamentales, par le biais d’une constitution promulguée en pleine conscience. Nous resterons aveugles à la menace que notre époque fait peser sur les libertés et les valeurs dont nous avons hérité. La loi du cyberespace dépendra de la manière dont il est codé, mais nous aurons perdu tout rôle dans le choix de cette loi.

Lawrence Lessig est professeur de droit des affaires au Centre Berkman de la Harvard Law School. Son dernier livre, « Le code, et les autres lois du cyberespace » (Basic Books), vient d’être publié (voir http://code-is-law.org). Le site du Centre Berkman pour l’Internet et la Société est http://cyber.law.harvard.edu.

Notes

Jean francois revel nous manque à tou s tes…

Le sexe des mots

Jean-François Revel commente la féminisation des mots :

Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue,?une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes??
Absurde!
Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante». On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.
J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française??». Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique: faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes.

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Cette chronique est présente dans le recueil d’éditoriaux Fin du siècle des ombres (1999, Fayard).

Un traitement efficace contre Covid-19 existe ! Deux études vont clore la polémique Raoult, estime un microbiologiste

PUBLIÉ LE 07/05/2020À rebours de l’inquiétude ambiante, le Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien collaborateur de Didier Raoult, qui fut responsable du laboratoire de l’Institut de pédiatrie de Marseille annonce « un déconfinement « sécurisé » ». Il tire cet optimisme des résultats de deux récentes études  — chinoises et dans le Grand Est — sur l’association azithromycine-hydroxychloroquine et insiste sur l’intérêt de la première molécule pour prévenir les complications.

Les médecins de ville seraient ils plus efficaces que les experts de « plateau télé » pour nous aider à trouver l’explication ? Deux études, sur près de 700 malades chacune, vont peut-être nous permettre dès le 1er juin de partir l’esprit serein en vacances. En effet, l’observation attentive de la dernière étude chinoise et de la compilation des résultats obtenus par 4 médecins* généralistes du grand Est sur une cohorte de 700 malades (le même nombre de patients que l’essai Discovery), va clore la polémique entretenue autour de Didier Raoult par ses persifleurs parisiens, et nous permettre d’avoir un traitement efficace à notre portée pour vivre un déconfinement « sécurisé ».

Oui l’hydroxychloroquine (HCQ) est utile dans le traitement du Covid19 selon la phase de la maladie : mais uniquement à titre curatif dans la phase 2 de la maladie lors de l’orage citokinique. Par contre l’HCQ est partiellement contreproductive et même délicate à manipuler (cf. effets secondaires lorsqu’elle est donnée en bi-thérapie) à titre préventif en début de traitement sachant, surtout depuis les observations des médecins de l’Est, que la baisse des mortalités (50 %), obtenue dans le protocole Raoult, par l’association avec l’azithromycine (AZI) est beaucoup plus due à cette dernière molécule qu’à l’HCQ.

L’azithromycine, un rôle capital dans la prévention des complications

Oui, l’AZI joue un rôle capital dans l’action préventive des complications liées à l’infection par le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90 % des décès !). Le nom* et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont reçu (par courrier) des menaces du conseil de l’Ordre des médecins et de l’ANSM (Agence nationale de sécurité duidier médicament).

Que nous révèlent ces résultats ? Que le traitement par la seule AZI sur une période entre 10 et 14 jours (comme dans le traitement de toutes les pneumopathies atypiques) et ce, dès le début des premiers symptômes, permet de diviser par 4 le nombre de patients nécessitant une hospitalisation (moins de 4 % versus 15 % sur les statistiques nationales de malades non traités).

Cette approche est deux fois plus bénéfique que le traitement de Didier Raoult (la bithérapie avec HCQ) qui permettait déjà un gain très important dans la prévention des complications du virus : le protocole Raoult permet selon les publications de l’IHU de Marseille et des chiffres officiels de mortalités, comparées pour 100 000 habitants entre Marseille et Lyon, de sauver 50 % de patients). Comment expliquer cela ? Pour l’effet préventif de l’AZI, l’orage cytokinique serait dû à la « coopération » du virus avec une bactérie opportuniste dont la prévalence du portage (15 % des patients) correspond au taux des patients infectés développant des complications : cette bactérie opportuniste, très sensible à l’AZI, possède un « super antigène », sa protéine P1 connue pour produire des orages cytokiniques chez des adultes et des syndromes de kawasaki chez les enfants.

Le protocole Raoult associant l’HCQ dès le début du traitement incorpore dans le processus de l’action bénéfique de l’antibiotique (AZI) sur la bactérie opportuniste, un effet immuno-modulateur lié à l’HCQ, effet qui nuit, à ce stade, par son action anti-inflammatoire à l’effet « préventif » attendu. L’AZI seule éradique le cofacteur bactérien mais l’HCQ, associée a ce stade, freine cet effet préventif et peut aggraver la virulence du virus comme cela a été signalé par l’ANSM pour tous les anti-inflammatoires qui ont d’ailleurs été contre-indiqués dans le Covid19 dès le stade1 de la maladie.

L’hydroxychloroquine, efficace dans la 2e phase

La deuxième étude, chinoise, publiée récemment sur « IHU information » illustre par contre le rôle fondamental de l’effet immuno-modulateur de l’HCQ dans la 2° phase de la maladie : le taux de décès lors des complications justifiant une hospitalisation chute de 45 % pour les malades non traités à 18,8 % chez ceux traités avec l’hydroxychloroquine (HCQ) : évite 2 morts sur 3. Normalement l’essai Discovery qui doit sortir un jour (!!!), devrait confirmer cet effet curatif (et non préventif) de l’HCQ : effet qui pourrait être associé a d’autres molécules : les antiinterleukines 6, car les IL6 sont des molécules inflammatoires relarguées dans l’orage citokinique, notamment à cause du « super antigène de la protéine P1 » du Mycoplasma Pneumoniae.

Ce Mycoplasma Pneumoniae opportuniste pulmonaire est présent chez certains patients (personnes âgées ou immunodéprimées) à bas bruit, et pourrait jouer le rôle de catalyseur en favorisant la réplication virale (cf. brevet EP0649473B1), mécanisme qui permet alors au virus de se disséminer sur tous les récepteurs ACE2 (très nombreux chez les obèses et les diabétiques) tout en déclenchant l’orage cytokinique tant chez les adultes que chez les enfants porteurs de cet opportuniste (cf. Syndrome de Kawasaki).

Conclusion : à l’heure d’aujourd’hui, 4 mai 2020, nous possédons, pour nous permettre un « déconfinement total et sécurisé » : – une disparition de la circulation du virus liée à la fin de l’épidémie prévue par Didier Raoult, – un arsenal thérapeutique différent suivant les deux stades de l’infection à Covid19 : a) Dans la phase virale de la maladie (souvent asymptomatique si le cofacteur est absent) par un effet préventif des complications avec la seule azithromycine (disponible pour tous les médecins de ville) sur au moins 10 jours pour éradiquer le complice du virus (le MP) évitant ainsi toute éventuelle amplification de la réplication virale. b) Dans la phase immunitaire, une molécule efficace l’hyroxychloroquine, telle que la présentait Didier Raoult, mais plus à titre curatif lors de la phase « immunologique » de la maladie : molécule pouvant être associée à ce stade avec d’autres thérapeutiques anti-inflammatoires et anticoagulantes pour éviter les complications liées aux atteintes des endothéliums des différents organes pouvant être touchés par ces complications.

Les solutions pour arrêter de subir vos règles Annabelle Iglesias Journaliste Créé le 21 avril 2020

Les solutions pour arrêter de subir vos règles

Le cycle menstruel n’est pas de tout repos. Ce qui se passe dans le corps des femmes peut avoir des répercussions sur ce qui se passe dans leur tête. Troubles physiques, sautes d’humeur, fatigue… Voici comment mieux vivre ces changements tout au long du mois.

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Sommaire
Des phases « down »
Des phases « up »
Règles : les solutions pour soulager symptômes et complications
Soulager les douleurs de règles
Accepter ses règles et réagir

Comment ne plus subir ses règles ?

Les variations hormonales entraînés par le cycle menstruel ont des conséquences sur le corps et l’esprit. Selon le stade du cycle, la femme peut souffrir de désagréments mais aussi d’un bien-être accru. Au lieu de se dire que les règles sont une fatalité, connaître et anticiper les épreuves par lequel le corps va passer peuvent aider à réagir en conséquence.

Des phases « down »
SYNDROME PRÉMENSTRUEL
« La plupart des femmes supportent bien leur cycle, heureusement », rassure le Dr Hélène Jacquemin Le Vern, gynécologue et auteure du livre Le sang des femmes : en finir avec les tabous. Cependant, certaines femmes vivent mal les jours qui précèdent le début des règles car elles sont sujettes à des symptômes désagréables regroupés sous le nom de syndrome prémenstruel (SPM) : irritabilité, seins sensibles, bas-ventre gonflé, fatigue et maux de tête..

Les signes pouvant varier d’une femme à l’autre. « Le syndrome prémenstruel et les règles peuvent provoquer un certain vague à l’âme et des symptômes physiques légers dans la grande majorité des cas. En revanche, si les signes physiques perturbent le quotidien, que la femme se sent déprimée et que ses règles sont très abondantes et douloureuses, mieux vaut consulter un médecin », recommande la gynécologue.

RÈGLES ABONDANTES OU HÉMORRAGIQUES
Il ne s’agit pas d’une urgence médicale mais il est toujours préférable d’avoir l’avis d’un médecin quand le SPM ou des règles douloureuses et abondantes pèsent sur la vie de tous les jours. « Le médecin demande généralement un bilan sanguin et une échographie pour vérifier qu’il n’y a rien d’anormal. Si un traitement médicamenteux doit être envisagé, celui-ci va dépendre de beaucoup de paramètres. C’est vraiment du cas par cas », insiste la spécialiste.

Il existe aujourd’hui beaucoup de traitements possibles pour soulager le SPM et les règles hémorragiques, à prendre de façon ponctuelle ou sur le long terme. Pour les règles abondantes, des médicaments antihémorragiques peuvent être prescrits. Quant au SPM, des traitements hormonaux, qui modifient le cycle menstruel, sont privilégiés.

LE TABOU DES RÈGLES
Les tabous qui entourent les règles contribuent aussi à rendre cette période difficile. « Les femmes doivent encore subir des remarques sur les règles. Il faut les cacher car c’est encore vu parfois comme quelque chose de sale, voire d’impur dans certaines religions. Elles sont moquées si elles osent dire qu’elles se sentent mal à cause de leurs règles. Et leurs émotions négatives sont trop souvent ramenées à leurs règles. Tout cela ne les aide pas à vivre leur cycle menstruel de façon sereine », constate le Dr Jacquemin Le Vern.

Des phases « up »
UN REGAIN D’ÉNERGIE
Heureusement, le cycle menstruel, ce n’est pas que du négatif. La période qui s’étend de la fin des règles jusqu’aux jours précédents les prochaines règles est marquée par un regain d’énergie grâce à l’augmentation du taux d’œstrogènes. Le pic d’œstrogènes environ deux jours avant l’ovulation peut également provoquer une augmentation du désir sexuel chez certaines femmes.

UNE MONTÉE DE LIBIDO
« Des femmes avouent se sentir en pleine forme durant la première phase du cycle et avoir une libido au top quand elles se rapprochent du milieu du cycle », raconte la spécialiste. Cela ne veut pas dire que toutes les femmes ont un désir sexuel décuplé juste avant l’ovulation, la libido étant en grande partie dépendante de facteurs psychologiques et du partenaire. « Le désir s’entretient par le souvenir du plaisir », insiste le Dr Jacquemin Le Vern.

Règles : les solutions pour soulager symptômes et complications
SOULAGER LES SYMPTÔMES DU SYNDROME PRÉMENSTRUEL
Quand le SPM est gênant et que la mise en place de mesures hygiéno-diététiques (réduction du stress, suppression des boissons excitantes, réduction des sucres raffinés et produits laitiers…) ne suffit pas à soulager les symptômes, le traitement médicamenteux peut être envisagé. Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) recommande la prise de :

Vitamine B6, 50 mg une ou deux fois par jour pour « soulager les symptômes sans faire courir de risques ». Elle améliore les symptômes émotionnels du SPM ;
Progestérone du 15ème au 25ème jour du cycle. « Les progestatifs sont employés en cas de syndrome prémenstruel congestif ou œdémateux (gonflements). Les oestroprogestatifs qui suppriment l’ovulation peuvent être utiles s’il existe une demande de contraception », indique le CNGOF ;
Antiprostaglandines (Ponstyl). Elles sont aussi conseillées en cas de règles douloureuses ;
Magnésium. Il aide à lutter contre le stress, facteur d’aggravation du SPM ;
Huile d’onagre. Elle contient de l’acide gamma-linolénique, un acide gras qui stimule les prostaglandines anti-inflammatoires connues pour réduire les symptômes du SPM.
Soulager les douleurs de règles
Les règles douloureuses peuvent heureusement être soulagées par des solutions médicamenteuses et non-médicamenteuses. Le CNGOF propose plusieurs traitements :

Les antalgiques comme l’aspirine et ses dérivés, jugés « remarquablement efficaces » selon le CNGOF. En raison du risque hémorragique qu’elle peut induire, l’aspirine peut être remplacée par le paracétamol (Doliprane) ou des associations codéine et paracétamol ( Algisédal, Codoliprane), belladone et paracétamol ( Lamaline) ;
Les antispasmodiques en cas de douleurs peu intenses ou modérées : pholoroglucinol ( Spasfon Lyoc, Météoxane 2 à 6 cp/j), pinavérium ( Dicétel), tiémonium ( Viscéralgine) ;
Les décontractants musculaires comme le thiocolchicoside ( Coltramyl) en cas de douleurs modérées ;
Les sédatifs légers (en complément des antalgiques, antispasmodiques ou décontractants musculaires). Ils peuvent être prescrits en fin de cycle et au cours des règles ;
Les antiprostaglandines quand les douleurs de règles sont importantes ;
L’ acupuncture. « Au rythme d’une séance par mois pendant quelques mois, elle peut donner de bons résultats et rééquilibrer le sommeil et les manifestations nerveuses », signale le CNGOF ;
L’ostéopathie. Cette méthode aiderait à réduire les douleurs de règles et les douleurs pendant les rapports sexuels « en enlevant les tensions ligamentaires douloureuses ».
Accepter ses règles et réagir
Facile à dire et pourtant, le simple fait d’accepter et surtout comprendre ce qu’il se passe dans votre corps peut vous aider à mieux le vivre parce que vous saurez comment réagir. Seins gonflés, ballonnements, manque d’énergie, cafard… Tout cela est hormonal. Il est normal de se sentir mal de temps en temps, mais il existe des solutions. Certains femmes le supportent bien et d’autres non.

Si c’est votre cas il n’y a pas de mal à se laisser aller, à demander de l’aide à votre médecin ou à prendre un peu de repos tout simplement. « Le cycle menstruel est rythmé par des variations hormonales. Il n’est donc pas linéaire. Les femmes ont cette richesse d’être cycliques et de passer par une palette d’émotions intéressantes. Elles ne doivent pas les subir ni en avoir honte », conclut le Dr Jacquemin Le Vern.

SE CENTRER SUR SOI
Il est important de se faire du bien quand ça ne va pas.  » Yoga, relaxation, massage, bain chaud… Prendre soin de soi ou se faire bichonner aide à se sentir mieux », conseille la gynécologue.

GÉRER SON STRESS
Le syndrome prémenstruel est la conséquence de fluctuations hormonales mais pas seulement. Le psychisme joue aussi un rôle dans la manière de l’appréhender. Si vous êtes stressée ou anxieuse, les symptômes du SPM tels que l’irritabilité ou la déprime peuvent être plus intenses tout comme les douleurs pendant les règles. Pratiquez une activité qui favorise la détente et évitez les substances excitantes comme le café, le tabac et l’alcool.

FAIRE DU SPORT
Quand vous faites du sport, votre corps libère de la sérotonine et des endorphines, des neurotransmetteurs qui contribuent à stabiliser l’humeur et à réduire la douleur. L’idéal pour faire bouclier contre le syndrome prémenstruel !

PRENDRE UNE PILULE CONTRACEPTIVE EN CONTINU
La prise d’une pilule oestroprogestative en continu peut faire disparaître les règles et atténuer les signes physiologiques du syndrome prémenstruel tels que les douleurs aux seins et le gonflement du bas-ventre.

Les différentes phases du cycle menstruel

Le cycle menstruel s’étend en moyenne sur 28 jours. Il peut être plus court chez certaines femmes et plus long chez d’autres. Le premier jour des règles est le premier jour du cycle.

Les 14 premiers jours constituent la première phase : la « phase folliculaire » : Pendant cette période (après les quelques jours de règles), l’endomètre, le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus s’épaissit sous l’effet des œstrogènes. Il se prépare à recevoir un ovule fécondé ;
L ’ovulation a lieu autour du 14ème jour, (elle peut survenir un peu avant ou un peu après). Pendant l’ovulation, qui dure quelques heures, le taux d’ œstrogène continue d’augmenter et l’ hormone lutéinisante (LH) atteint son pic. Ce pic déclenche la production de progestérone qui se poursuit pendant quelques jours pour renforcer la muqueuse utérine au cas où celle-ci doit accueillir un ovule fécondé. Le col de l’utérus ainsi que la glaire cervicale (plus épaisse et filante) sont favorables à la pénétration des spermatozoïdes dans l’utérus.
Si l’ovule libéré par l’ovaire est fécondé par un spermatozoïde, c’est le début de la grossesse. S’il n’y a pas eu de fécondation, le follicule vide continue à produire de la progestérone et des œstrogènes. Il finit par s’atrophier entraînant la baisse des taux d’œstrogène et de progestérone. L’endomètre qui s’était épaissi au cours du cycle se détache progressivement de la paroi de l’utérus et le corps l’élimine par le vagin, c’est le début des règles et le début d’un nouveau cycle.

Annabelle Iglesias

Journaliste

Créé le 21 avril 2020

Sources :

Entretien avec le Dr Hélène Jacquemin Le Vern, gynécologue, membre du bureau de la Société Française de Gynécologie Obstétrique Psychosomatique et auteure du livre « Le sang des femmes : en finir avec les tabous », aux éditions In Press.
Les ennuis et maladies gynécologiques, Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF).