Un traitement efficace contre Covid-19 existe ! Deux études vont clore la polémique Raoult, estime un microbiologiste

PUBLIÉ LE 07/05/2020À rebours de l’inquiétude ambiante, le Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien collaborateur de Didier Raoult, qui fut responsable du laboratoire de l’Institut de pédiatrie de Marseille annonce « un déconfinement « sécurisé » ». Il tire cet optimisme des résultats de deux récentes études  — chinoises et dans le Grand Est — sur l’association azithromycine-hydroxychloroquine et insiste sur l’intérêt de la première molécule pour prévenir les complications.

Les médecins de ville seraient ils plus efficaces que les experts de « plateau télé » pour nous aider à trouver l’explication ? Deux études, sur près de 700 malades chacune, vont peut-être nous permettre dès le 1er juin de partir l’esprit serein en vacances. En effet, l’observation attentive de la dernière étude chinoise et de la compilation des résultats obtenus par 4 médecins* généralistes du grand Est sur une cohorte de 700 malades (le même nombre de patients que l’essai Discovery), va clore la polémique entretenue autour de Didier Raoult par ses persifleurs parisiens, et nous permettre d’avoir un traitement efficace à notre portée pour vivre un déconfinement « sécurisé ».

Oui l’hydroxychloroquine (HCQ) est utile dans le traitement du Covid19 selon la phase de la maladie : mais uniquement à titre curatif dans la phase 2 de la maladie lors de l’orage citokinique. Par contre l’HCQ est partiellement contreproductive et même délicate à manipuler (cf. effets secondaires lorsqu’elle est donnée en bi-thérapie) à titre préventif en début de traitement sachant, surtout depuis les observations des médecins de l’Est, que la baisse des mortalités (50 %), obtenue dans le protocole Raoult, par l’association avec l’azithromycine (AZI) est beaucoup plus due à cette dernière molécule qu’à l’HCQ.

L’azithromycine, un rôle capital dans la prévention des complications

Oui, l’AZI joue un rôle capital dans l’action préventive des complications liées à l’infection par le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90 % des décès !). Le nom* et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont reçu (par courrier) des menaces du conseil de l’Ordre des médecins et de l’ANSM (Agence nationale de sécurité duidier médicament).

Que nous révèlent ces résultats ? Que le traitement par la seule AZI sur une période entre 10 et 14 jours (comme dans le traitement de toutes les pneumopathies atypiques) et ce, dès le début des premiers symptômes, permet de diviser par 4 le nombre de patients nécessitant une hospitalisation (moins de 4 % versus 15 % sur les statistiques nationales de malades non traités).

Cette approche est deux fois plus bénéfique que le traitement de Didier Raoult (la bithérapie avec HCQ) qui permettait déjà un gain très important dans la prévention des complications du virus : le protocole Raoult permet selon les publications de l’IHU de Marseille et des chiffres officiels de mortalités, comparées pour 100 000 habitants entre Marseille et Lyon, de sauver 50 % de patients). Comment expliquer cela ? Pour l’effet préventif de l’AZI, l’orage cytokinique serait dû à la « coopération » du virus avec une bactérie opportuniste dont la prévalence du portage (15 % des patients) correspond au taux des patients infectés développant des complications : cette bactérie opportuniste, très sensible à l’AZI, possède un « super antigène », sa protéine P1 connue pour produire des orages cytokiniques chez des adultes et des syndromes de kawasaki chez les enfants.

Le protocole Raoult associant l’HCQ dès le début du traitement incorpore dans le processus de l’action bénéfique de l’antibiotique (AZI) sur la bactérie opportuniste, un effet immuno-modulateur lié à l’HCQ, effet qui nuit, à ce stade, par son action anti-inflammatoire à l’effet « préventif » attendu. L’AZI seule éradique le cofacteur bactérien mais l’HCQ, associée a ce stade, freine cet effet préventif et peut aggraver la virulence du virus comme cela a été signalé par l’ANSM pour tous les anti-inflammatoires qui ont d’ailleurs été contre-indiqués dans le Covid19 dès le stade1 de la maladie.

L’hydroxychloroquine, efficace dans la 2e phase

La deuxième étude, chinoise, publiée récemment sur « IHU information » illustre par contre le rôle fondamental de l’effet immuno-modulateur de l’HCQ dans la 2° phase de la maladie : le taux de décès lors des complications justifiant une hospitalisation chute de 45 % pour les malades non traités à 18,8 % chez ceux traités avec l’hydroxychloroquine (HCQ) : évite 2 morts sur 3. Normalement l’essai Discovery qui doit sortir un jour (!!!), devrait confirmer cet effet curatif (et non préventif) de l’HCQ : effet qui pourrait être associé a d’autres molécules : les antiinterleukines 6, car les IL6 sont des molécules inflammatoires relarguées dans l’orage citokinique, notamment à cause du « super antigène de la protéine P1 » du Mycoplasma Pneumoniae.

Ce Mycoplasma Pneumoniae opportuniste pulmonaire est présent chez certains patients (personnes âgées ou immunodéprimées) à bas bruit, et pourrait jouer le rôle de catalyseur en favorisant la réplication virale (cf. brevet EP0649473B1), mécanisme qui permet alors au virus de se disséminer sur tous les récepteurs ACE2 (très nombreux chez les obèses et les diabétiques) tout en déclenchant l’orage cytokinique tant chez les adultes que chez les enfants porteurs de cet opportuniste (cf. Syndrome de Kawasaki).

Conclusion : à l’heure d’aujourd’hui, 4 mai 2020, nous possédons, pour nous permettre un « déconfinement total et sécurisé » : – une disparition de la circulation du virus liée à la fin de l’épidémie prévue par Didier Raoult, – un arsenal thérapeutique différent suivant les deux stades de l’infection à Covid19 : a) Dans la phase virale de la maladie (souvent asymptomatique si le cofacteur est absent) par un effet préventif des complications avec la seule azithromycine (disponible pour tous les médecins de ville) sur au moins 10 jours pour éradiquer le complice du virus (le MP) évitant ainsi toute éventuelle amplification de la réplication virale. b) Dans la phase immunitaire, une molécule efficace l’hyroxychloroquine, telle que la présentait Didier Raoult, mais plus à titre curatif lors de la phase « immunologique » de la maladie : molécule pouvant être associée à ce stade avec d’autres thérapeutiques anti-inflammatoires et anticoagulantes pour éviter les complications liées aux atteintes des endothéliums des différents organes pouvant être touchés par ces complications.

Les solutions pour arrêter de subir vos règles Annabelle Iglesias Journaliste Créé le 21 avril 2020

Les solutions pour arrêter de subir vos règles

Le cycle menstruel n’est pas de tout repos. Ce qui se passe dans le corps des femmes peut avoir des répercussions sur ce qui se passe dans leur tête. Troubles physiques, sautes d’humeur, fatigue… Voici comment mieux vivre ces changements tout au long du mois.

img_20200313_180234

Sommaire
Des phases « down »
Des phases « up »
Règles : les solutions pour soulager symptômes et complications
Soulager les douleurs de règles
Accepter ses règles et réagir

Comment ne plus subir ses règles ?

Les variations hormonales entraînés par le cycle menstruel ont des conséquences sur le corps et l’esprit. Selon le stade du cycle, la femme peut souffrir de désagréments mais aussi d’un bien-être accru. Au lieu de se dire que les règles sont une fatalité, connaître et anticiper les épreuves par lequel le corps va passer peuvent aider à réagir en conséquence.

Des phases « down »
SYNDROME PRÉMENSTRUEL
« La plupart des femmes supportent bien leur cycle, heureusement », rassure le Dr Hélène Jacquemin Le Vern, gynécologue et auteure du livre Le sang des femmes : en finir avec les tabous. Cependant, certaines femmes vivent mal les jours qui précèdent le début des règles car elles sont sujettes à des symptômes désagréables regroupés sous le nom de syndrome prémenstruel (SPM) : irritabilité, seins sensibles, bas-ventre gonflé, fatigue et maux de tête..

Les signes pouvant varier d’une femme à l’autre. « Le syndrome prémenstruel et les règles peuvent provoquer un certain vague à l’âme et des symptômes physiques légers dans la grande majorité des cas. En revanche, si les signes physiques perturbent le quotidien, que la femme se sent déprimée et que ses règles sont très abondantes et douloureuses, mieux vaut consulter un médecin », recommande la gynécologue.

RÈGLES ABONDANTES OU HÉMORRAGIQUES
Il ne s’agit pas d’une urgence médicale mais il est toujours préférable d’avoir l’avis d’un médecin quand le SPM ou des règles douloureuses et abondantes pèsent sur la vie de tous les jours. « Le médecin demande généralement un bilan sanguin et une échographie pour vérifier qu’il n’y a rien d’anormal. Si un traitement médicamenteux doit être envisagé, celui-ci va dépendre de beaucoup de paramètres. C’est vraiment du cas par cas », insiste la spécialiste.

Il existe aujourd’hui beaucoup de traitements possibles pour soulager le SPM et les règles hémorragiques, à prendre de façon ponctuelle ou sur le long terme. Pour les règles abondantes, des médicaments antihémorragiques peuvent être prescrits. Quant au SPM, des traitements hormonaux, qui modifient le cycle menstruel, sont privilégiés.

LE TABOU DES RÈGLES
Les tabous qui entourent les règles contribuent aussi à rendre cette période difficile. « Les femmes doivent encore subir des remarques sur les règles. Il faut les cacher car c’est encore vu parfois comme quelque chose de sale, voire d’impur dans certaines religions. Elles sont moquées si elles osent dire qu’elles se sentent mal à cause de leurs règles. Et leurs émotions négatives sont trop souvent ramenées à leurs règles. Tout cela ne les aide pas à vivre leur cycle menstruel de façon sereine », constate le Dr Jacquemin Le Vern.

Des phases « up »
UN REGAIN D’ÉNERGIE
Heureusement, le cycle menstruel, ce n’est pas que du négatif. La période qui s’étend de la fin des règles jusqu’aux jours précédents les prochaines règles est marquée par un regain d’énergie grâce à l’augmentation du taux d’œstrogènes. Le pic d’œstrogènes environ deux jours avant l’ovulation peut également provoquer une augmentation du désir sexuel chez certaines femmes.

UNE MONTÉE DE LIBIDO
« Des femmes avouent se sentir en pleine forme durant la première phase du cycle et avoir une libido au top quand elles se rapprochent du milieu du cycle », raconte la spécialiste. Cela ne veut pas dire que toutes les femmes ont un désir sexuel décuplé juste avant l’ovulation, la libido étant en grande partie dépendante de facteurs psychologiques et du partenaire. « Le désir s’entretient par le souvenir du plaisir », insiste le Dr Jacquemin Le Vern.

Règles : les solutions pour soulager symptômes et complications
SOULAGER LES SYMPTÔMES DU SYNDROME PRÉMENSTRUEL
Quand le SPM est gênant et que la mise en place de mesures hygiéno-diététiques (réduction du stress, suppression des boissons excitantes, réduction des sucres raffinés et produits laitiers…) ne suffit pas à soulager les symptômes, le traitement médicamenteux peut être envisagé. Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) recommande la prise de :

Vitamine B6, 50 mg une ou deux fois par jour pour « soulager les symptômes sans faire courir de risques ». Elle améliore les symptômes émotionnels du SPM ;
Progestérone du 15ème au 25ème jour du cycle. « Les progestatifs sont employés en cas de syndrome prémenstruel congestif ou œdémateux (gonflements). Les oestroprogestatifs qui suppriment l’ovulation peuvent être utiles s’il existe une demande de contraception », indique le CNGOF ;
Antiprostaglandines (Ponstyl). Elles sont aussi conseillées en cas de règles douloureuses ;
Magnésium. Il aide à lutter contre le stress, facteur d’aggravation du SPM ;
Huile d’onagre. Elle contient de l’acide gamma-linolénique, un acide gras qui stimule les prostaglandines anti-inflammatoires connues pour réduire les symptômes du SPM.
Soulager les douleurs de règles
Les règles douloureuses peuvent heureusement être soulagées par des solutions médicamenteuses et non-médicamenteuses. Le CNGOF propose plusieurs traitements :

Les antalgiques comme l’aspirine et ses dérivés, jugés « remarquablement efficaces » selon le CNGOF. En raison du risque hémorragique qu’elle peut induire, l’aspirine peut être remplacée par le paracétamol (Doliprane) ou des associations codéine et paracétamol ( Algisédal, Codoliprane), belladone et paracétamol ( Lamaline) ;
Les antispasmodiques en cas de douleurs peu intenses ou modérées : pholoroglucinol ( Spasfon Lyoc, Météoxane 2 à 6 cp/j), pinavérium ( Dicétel), tiémonium ( Viscéralgine) ;
Les décontractants musculaires comme le thiocolchicoside ( Coltramyl) en cas de douleurs modérées ;
Les sédatifs légers (en complément des antalgiques, antispasmodiques ou décontractants musculaires). Ils peuvent être prescrits en fin de cycle et au cours des règles ;
Les antiprostaglandines quand les douleurs de règles sont importantes ;
L’ acupuncture. « Au rythme d’une séance par mois pendant quelques mois, elle peut donner de bons résultats et rééquilibrer le sommeil et les manifestations nerveuses », signale le CNGOF ;
L’ostéopathie. Cette méthode aiderait à réduire les douleurs de règles et les douleurs pendant les rapports sexuels « en enlevant les tensions ligamentaires douloureuses ».
Accepter ses règles et réagir
Facile à dire et pourtant, le simple fait d’accepter et surtout comprendre ce qu’il se passe dans votre corps peut vous aider à mieux le vivre parce que vous saurez comment réagir. Seins gonflés, ballonnements, manque d’énergie, cafard… Tout cela est hormonal. Il est normal de se sentir mal de temps en temps, mais il existe des solutions. Certains femmes le supportent bien et d’autres non.

Si c’est votre cas il n’y a pas de mal à se laisser aller, à demander de l’aide à votre médecin ou à prendre un peu de repos tout simplement. « Le cycle menstruel est rythmé par des variations hormonales. Il n’est donc pas linéaire. Les femmes ont cette richesse d’être cycliques et de passer par une palette d’émotions intéressantes. Elles ne doivent pas les subir ni en avoir honte », conclut le Dr Jacquemin Le Vern.

SE CENTRER SUR SOI
Il est important de se faire du bien quand ça ne va pas.  » Yoga, relaxation, massage, bain chaud… Prendre soin de soi ou se faire bichonner aide à se sentir mieux », conseille la gynécologue.

GÉRER SON STRESS
Le syndrome prémenstruel est la conséquence de fluctuations hormonales mais pas seulement. Le psychisme joue aussi un rôle dans la manière de l’appréhender. Si vous êtes stressée ou anxieuse, les symptômes du SPM tels que l’irritabilité ou la déprime peuvent être plus intenses tout comme les douleurs pendant les règles. Pratiquez une activité qui favorise la détente et évitez les substances excitantes comme le café, le tabac et l’alcool.

FAIRE DU SPORT
Quand vous faites du sport, votre corps libère de la sérotonine et des endorphines, des neurotransmetteurs qui contribuent à stabiliser l’humeur et à réduire la douleur. L’idéal pour faire bouclier contre le syndrome prémenstruel !

PRENDRE UNE PILULE CONTRACEPTIVE EN CONTINU
La prise d’une pilule oestroprogestative en continu peut faire disparaître les règles et atténuer les signes physiologiques du syndrome prémenstruel tels que les douleurs aux seins et le gonflement du bas-ventre.

Les différentes phases du cycle menstruel

Le cycle menstruel s’étend en moyenne sur 28 jours. Il peut être plus court chez certaines femmes et plus long chez d’autres. Le premier jour des règles est le premier jour du cycle.

Les 14 premiers jours constituent la première phase : la « phase folliculaire » : Pendant cette période (après les quelques jours de règles), l’endomètre, le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus s’épaissit sous l’effet des œstrogènes. Il se prépare à recevoir un ovule fécondé ;
L ’ovulation a lieu autour du 14ème jour, (elle peut survenir un peu avant ou un peu après). Pendant l’ovulation, qui dure quelques heures, le taux d’ œstrogène continue d’augmenter et l’ hormone lutéinisante (LH) atteint son pic. Ce pic déclenche la production de progestérone qui se poursuit pendant quelques jours pour renforcer la muqueuse utérine au cas où celle-ci doit accueillir un ovule fécondé. Le col de l’utérus ainsi que la glaire cervicale (plus épaisse et filante) sont favorables à la pénétration des spermatozoïdes dans l’utérus.
Si l’ovule libéré par l’ovaire est fécondé par un spermatozoïde, c’est le début de la grossesse. S’il n’y a pas eu de fécondation, le follicule vide continue à produire de la progestérone et des œstrogènes. Il finit par s’atrophier entraînant la baisse des taux d’œstrogène et de progestérone. L’endomètre qui s’était épaissi au cours du cycle se détache progressivement de la paroi de l’utérus et le corps l’élimine par le vagin, c’est le début des règles et le début d’un nouveau cycle.

Annabelle Iglesias

Journaliste

Créé le 21 avril 2020

Sources :

Entretien avec le Dr Hélène Jacquemin Le Vern, gynécologue, membre du bureau de la Société Française de Gynécologie Obstétrique Psychosomatique et auteure du livre « Le sang des femmes : en finir avec les tabous », aux éditions In Press.
Les ennuis et maladies gynécologiques, Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF).

agua de mars superbe

É pau, é pedra, é o fim do caminho É um resto de toco, é um pouco sozinho É um caco de vidro, é a vida, é o sol É a noite, é a morte, é o laço, é o anzol É peroba do campo, é o nó da madeira Caingá, candeia, é o Matita Pereira É madeira de vento, tombo da ribanceira É o mistério profundo, é o queira ou não queira É o vento ventando, é o fim da ladeira É a viga, é o vão, festa da cumueira É a chuva chovendo, é conversa ribeira Das águas de março, é o fim da canseira É o pé, é o chão, é a marcha estradeira Passarinho na mão, pedra de atiradeira É uma ave no céu, é uma ave no chão É um regato, é uma fonte, é um pedaço de pão É o fundo do poço, é o fim do caminho No rosto, o desgosto, é um pouco sozinho É um estrepe, é um prego, é uma ponta, é um ponto É um pingo pingando, é uma conta, é um conto É um peixe, é um gesto, é uma prata brilhando É a luz da manhã, é o tijolo chegando É a lenha, é o dia, é o fim da picada É a garrafa de cana, o estilhaço na estrada É o projeto da casa, é o corpo na cama É o carro enguiçado, é a lama, é a lama É um passo, é uma ponte, é um sapo, é uma rã É um resto de mato, na luz da manhã São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração É uma cobra, é um pau, é João, é José É um espinho na mão, é um corte no pé São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração É pau, é pedra, é o fim do caminho É um resto de toco, é um pouco sozinho É um passo, é uma ponte, é um sapo, é uma rã É um belo horizonte, é uma febre terçã São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração Au, edra, im, minho Esto, oco, ouco, inho Aco, idro, ida, ol, oite, orte, aço, zol São as águas de março fechando o verão É a promessa de vida no teu coração

 

une des vidéo